La K-House fait son show à Strathmore : Quand l'architecture devient performance

La K-House fait son show à Strathmore : Quand l'architecture devient performance

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Publié le 26 janvier 2025

À Strathmore, paisible banlieue de Melbourne, Jack Fugaro signe un OVNI architectural qui fait l'effet d'une bombe dans la quiétude du quartier résidentiel. Depuis son studio de Brunswick, l'architecte a imaginé une résidence où l'escalier se prend pour une sculpture du MoMA et où les matériaux rivalisent avec les plus beaux showrooms italiens. La mise en scène spatiale ? Digne d'un blockbuster hollywoodien.

La folie des grandeurs, version chic australienne

Voilà un architecte de Brunswick qui avait une mission qui frisait l'impossible : transformer une commande bourgeoise de Strathmore en manifeste architectural. Le résultat ? Une demeure où chaque angle crie "design" avec l'assurance d'un mannequin sur un podium milanais. L'escalier central, star incontestée du show, s'enroule dans l'espace comme une danseuse étoile en béton.

Cette spirale monumentale, c'est plus qu'un simple moyen de passer d'un étage à l'autre. C'est un statement, comme disent les Australiens branchés. Une façon de dire "Mate, ici, même les escaliers sont des œuvres d'art". L'artiste confesse, avec la fausse modestie des pros : "Cette pièce maîtresse devait incarner la fusion entre art et architecture". Traduisez : "Je voulais en mettre plein la vue, mais avec classe".

Le match des matériaux nobles : combat en catégorie poids lourds

Dans ce ring architectural de Strathmore, les matériaux s'affrontent comme des boxeurs de luxe :

Les planchers Havwoods-Botany jouent les aristocrates du bois, avec leurs veines qui racontent des histoires de forêts millénaires. Face à eux, le béton poli fait le minimaliste zen, lisse comme un galet de rivière. Au centre, le marbre Calacatta Oro parade tel un paon, ses veines dorées narguant les autres concurrents.

La menuiserie en noyer, signée Nantac Joinery, fait sa diva en coulisses. Teintée à la main (s'il vous plaît), elle murmure "artisanat d'excellence" à qui veut l'entendre. Dans la cuisine, les équipements Wolf-Subzero et Miele bombent le torse, fiers comme des guerriers high-tech.

Lumière sur le show : le grand spectacle lumineux

L'éclairage ici, c'est une chorégraphie millimétrée :

  • Des LED de 90mm jouent les jumeaux au plafond, espacés de 50mm comme des soldats à la parade
  • Les luminaires Ross Gardam de la collection Ceto font les paons design
  • Des bandes LED se planquent dans la menuiserie comme des agents secrets

Les fenêtres série 400 Direct Aluminium, en noir "Black Ace" (parce que noir, c'était trop simple), font les exhibitionnistes. Très "je montre mais je cache", très Melbourne quoi. Les rideaux en voile jouent les voiles de mariée, filtrant la lumière comme des papillons de soie.

La vie de château, version 2025 : le quotidien en mode performance

L'espace s'organise comme une performance artistique permanente. La cuisine parade avec son îlot en marbre, véritable scène de théâtre où les petits déjeuners deviennent des vernissages. Le salon fait le beau avec sa cheminée Realflame Pure Vision, très "je suis écolo mais avec style".

La salle de bain, temple du narcissisme contemporain, mélange l'or brossé des robinets au marbre noir comme un cocktail pour milliardaires. Les miroirs multiplient l'espace à l'infini, transformant le moindre brossage de dents en performance artistique.

L'architecture fait son cinéma : le grand final

Depuis son studio de Brunswick, Jack Fugaro signe plus qu'une maison : c'est un manifeste habitable, une ode au luxe qui ne s'excuse pas de sa démesure. Les volumes s'emboîtent comme les actes d'une pièce de théâtre, chaque espace révélant une nouvelle surprise.

Les murs en "Whisper White" de Dulux murmurent leur élégance, pendant que les sols en Grey Tundra font les importants. La lumière naturelle, généreuse, transforme chaque heure en golden hour cinématographique.

Cette résidence de Strathmore, c'est le genre de lieu qui fait jaser dans les suburbs et rêver les architectes. Un projet où chaque détail raconte une histoire, où chaque matériau joue sa partition dans une symphonie de luxe et d'audace.

Pour les puristes qui s'inquiéteraient : oui, on peut vraiment y vivre. Non, ce n'est pas qu'une installation artistique. C'est juste que chez Fugaro, même ouvrir le frigo devient un acte architectural.

La K-House, c'est ça : un ego trip en béton et marbre qui assume sa démesure avec la confiance d'une star de cinéma. À Strathmore, les voisins en sont encore bouche bée. Et ils ont bien raison.

Galerie Projet 360

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Crédits photos : Dave Kulesza

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